C'est l'une des têtes que les suiveurs de la Ligue 1 vont découvrir cette saison. Nommé entraîneur principal de Nîmes, dix-huitième du précédent exercice interrompu par la crise du Covid-19, Jérôme Arpinon a remplacé en juin Bernard Blaquart, dont il était l'adjoint jusqu'à présent. Inconnu du grand public, le technicien gardois vit un avec « un traumatisme » qu'il confie pour la première fois à nos confrères de L'Equipe ce dimanche : le suicide de sa mère en 2004, quand il avait 25 ans.
« J'ai gardé ça pour moi pendant des années, explique-t-il au quotidien sportif. Ça a provoqué un cataclysme dans mon cerveau. Je suis marqué à vie. Chez nous, on est très esprit famille. J'étais très proche de ma mère, j'étais son petit garçon, j'étais son petit dernier. »
« Il fallait que ça sorte »
« Ça ne fait que quelques années que j'ai retrouvé de la sensibilité, poursuit-il. J'ai longtemps été renfermé, sans oser parler. Il y a quelque temps, je n'aurais pas pu me montrer comme ça. Mais pleurer, j'ai compris que ce n'était pas de la fragilité et encore moins de la faiblesse. Il fallait que ça sorte, il faut que les gens comprennent qui je suis. Ma souffrance m'oblige à vivre avec elle. »
Ancien joueur de Nîmes, Alès ou Arles, Jérôme Arpinon a été préparateur physique puis entraîneur-adjoint des « Crocos ». Le technicien a également été intervenant en milieu carcéral où il dirigeait des séances sportives avec des détenus. Il fera ses débuts comme entraîneur principal d'une équipe de Ligue 1 le week-end du 22 au 23 août pour la reprise du championnat.
July 05, 2020 at 06:05PM
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«Je suis marqué à vie» : l’entraîneur de Nîmes, Jérôme Arpinon, évoque le suicide de sa mère - Le Parisien
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